samedi 20 mai 2017

le régime Local d'assurance Maladie en Alsace Moselle

Le Regime local d'Assurance Maladie en vigueur en Alsace Loraine est le régime le plus égalitaire au monde et celui qui offre pour les ayants droits sans discrimination d'age et de statut et pour toute la famille, la meilleure couverture des frais médicaux : 90 et même jusqu'à 95% pour 1% de frais de gestion (alors que ces frais atteignent jusqu'à 30% pour les mutuelles)


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C'est un régime peu couteux et d'une simplicité exemplaire que le monde entier envie à l"Alsace Moselle ! Il mériterait d'être étendu à la France entière. Et pourtant aucun de nos élus locaux n'est prêt à s'engager pour le maintenir et le sauver, préférant obéir aux lobis des assurances privées, prêtes à se gaver de nouvelles cotisations pour une bien moins bonne couverture sociale ! Un véritable lorsque l'on connait les enjeux pour les assurés.

Défendons le régime local d'assurance maladie en vigueur en Alsace Moselle !
Si nos politiques avaient de l'envergure et un réel engagement envers les Français, ils s'efforceraient à le proposer à l'ensemble des français ! Voilà ce qui serait une véritable démarche républicaine.
Et si le roi ne le veux pas, coupons lui la tête !... 
 

vendredi 19 mai 2017

caméras interdites de Conseil municipal !

Au cours du dernier conseil municipal de Schiltigheim (16/05/2017) Le maire s'est vigoureusement opposé à l'enregistrement de la séance en s'en prenant à ma gentille personne me menaçant de déposer plainte !... Wouha !...

En juillet 2014 le maire UMP de Puteaux voulait tenter de restreindre la diffusion du conseil municipal :
Selon Mr Christophe Grébert (vu sur le web) « Ces conditions imposées par le maire de Puteaux ne visent qu'une chose : empêcher les citoyens de filmer les séances. Parce que ces enregistrements, une fois rendus publics, montreraient à quel point la majorité municipale se comporte mal. Un maire démocrate ne devrait pas multiplier les obstacles à l'exercice d'un droit. Il devrait au contraire le faciliter. A Puteaux, nous avons la démonstration inquiétante d'un maire qui veut empêcher une liberté pourtant toute simple. »



E-mail de la CNIL du 11/04/2014
« Les membres du conseil municipal, dans l’exercice de leur mandat public, ne peuvent s’opposer à l’enregistrement des séances. Cet enregistrement n’est pas de nature à porter atteinte au droit à l’image protégé par le code civil dans le cadre de la vie privée puisqu’il concerne les élus dans l’exercice de leurs fonctions. »

La possibilité d'enregistrer ou de retransmettre les débats du conseil municipal découle du caractère public des séances (art.L. 2121-18 CGCT) et constitue en conséquence un droit pour toute personne assistant à la séance. Ce droit a le même fondement et est de même nature pour les conseillers participant à la séance et les personnes qui y assistent dans le public.
Ce principe a été confirmé par le juge (CE, 2 octobre 1992, Malberg, n°93858).
Exemple : Conseil municipal de Jouy du 29 janvier 2015: toute personne présente dans la salle de délibération d'un conseil municipal en séance publique a le droit d'enregistrer images et sons de la séance. De fait, en dehors du cas du huis clos voté par le conseil municipal, le maire qui s'opposerait à un enregistrement commettrait un abus de pouvoir, sanctionnable par la justice.

C'est manifestement le cas à Schiltigheim !...

En l'espèce, l'affaire Ferdinand Bernhard, est assez éloquente [5]. Cet élu UDF en 2005 avait vu l'une de ses décisions annulée par le Tribunal administratif. Malgré tout, au début de la séance suivante, l'édile avait déclaré : « (...) Je précise donc que je considère que le fait de filmer est de nature à troubler les débats, je demande donc aux personnes qui sont en train de filmer d’arrêter de filmer. Premier avertissement. Les personnes continuant de filmer, je fais donc réquisition à monsieur le commissaire de police pour faire arrêter les films, (...) » Il y a là un abus de pouvoir caractérisé parfaitement attaquable en justice.

Un jugement du tribunal administratif de Nice en date du 5 mai 2008 est précis : « l'enregistrement audiovisuel ne peut pas être soumis à un régime d'autorisation préalable.»
 


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