mardi 16 mars 2010

Schiltigheim et le monde des catastrophes naturelles

Dans un article précédant je m'interrogeais sur les aides apportées par la CUS et Schiltigheim à HAÏTI (L'aide de la CUS et de Schiltigheim pour Haiti.htm). En commentaire, quelques jours plus tard je m'interrogeais sur les aides que pourraient apporter ces mêmes villes à d'autres catastrophes en France et ailleurs dans le monde....
La tempête Xynthia !... Attendons devoir ce que feront Schiltigheim et Strasbourg ? Des dizaines de millions de dégâts pour chaque localité touchée...
Et pour le séisme qui a eu lieu au Chili ? ...
Et bien la réponse est dans le Schilick-Info de Mars ... Rien ...
Si ce n'est une action de générosité des jeunes de Schilick : 1000 Crêpes pour Haïti...

Chaque année, chaque mois, chaque semaine, chaque jour, de nouvelles catastrophes surviennent dans le mondes, frappant au hasard les populations, des pays sous-développés ou riches impliquant des centaines ou des milliers de victimes, des millions et mêmes des milliards de dollars de dégâts.

Les événements enregistrés au cours des 7 derniers jours : http://www.catnat.net/
Les-plus-grandes-catastrophes-des-100-dernières-années

Nous, ne réagissons en fait qu'en fonction de la médiatisation de l'une ou l'autre catastrophe.
  • Les jeunes de Schiltigheim, dans une intention pure et belle d'aider,
  • La ville, plus probablement dans une intention médiatique, histoire de publier un peu dans Schilick info par exemple...

Certes, ces aides si petites soient-elles sont louables.
Les petits lits font les grandes rivières.
Mais à l'échelle mondiale ce sont des fleuves qu'il nous faut...

Sans une organisation commune de niveau européen et plutôt mondial il n'y a pas d'autre solution que le "bricolage". Voici à ce sujet un article d'Octobre 2005 :
Que s'est-il passé depuis... Pas grand chose. Les catastrophes ont continué et nous sommes toujours aussi démuni pour y faire face. aucune volonté réelle de s'organiser pour y répondre....
On en parle ... On en parle... Mais on ne fait rien pour s'organiser et le monde continue à subir tandis que les aides sont bricolées.
Ce pourrait être le rôle des états, un domaine qui pourrait être géré par les assurances ou les organismes de réassurance. A ce niveau, ce ne sont ni Schilick, ni Strasbourg qui pourront faire quelque chose de significatif.



Un jour peut-être ne serons-nous plus capable de garder le parlement Européen à Strasbourg. Il y a des vents de catastrophes que soufflent dans ce sens. Que deviendront les bâtiments des institutions l'Europe qui ont couté bien plus que les symboliques 5000 euros et les quelques milles crêpes de Schiltigheim pour Haïti ... Alors les catastrophes naturelles venues d'ailleurs ... Vous pensez bien que ça nous dépasse, nous et nos politiques très locaux ... locaux mais pas toujours locomotive !...

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